Enquête sur l’insertion professionnelle des archivistes - Collectif A8 et AAF

Les associations d’étudiants et diplômés en archivistique sont rassemblées depuis 2003 dans un Collectif dont les actions reflètent les objectifs communs qui leur tiennent à cœur : soutien à l’insertion professionnelle des diplômés, promotion des formations en archivistique et de la profession d’archiviste, développement d’un réseau d’entraide, échanges sur tous les sujets touchant à nos formations et nos métiers.

Comité formation - emploi - métiers   mercredi 5 octobre 2016
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Dans ce cadre, le Collectif a mené deux enquê­tes rela­ti­ves à l’inser­tion pro­fes­sion­nelle de ses 1 adhé­rents, en 2005 puis en 2009.
En 2015, le Collectif et l’AAF, par l’inter­mé­diaire de sa com­mis­sion Formation, emploi et métiers (Cofem), ont choisi d’être par­te­nai­res sur une nou­velle enquête. Ils sont rejoints par des diplô­més de for­ma­tions pour les­quel­les n’exis­tent pas d’asso­cia­tions étudiantes. Le public visé est élargi à l’ensem­ble des archi­vis­tes, qu’ils soient diplô­més ou non. En effet, l’objec­tif de cette nou­velle enquête est de per­met­tre de dres­ser un état des lieux de la situa­tion des archi­vis­tes en matière de for­ma­tion, d’inser­tion pro­fes­sion­nelle et d’emploi, et de témoi­gner de la diver­sité des par­cours, pra­ti­ques et concep­tions de la pro­fes­sion.

Le dépouille­ment et l’ana­lyse des répon­ses à l’enquête ont révélé des défauts qui n’avaient pas été envi­sa­gés lors de son élaboration : ques­tions mal posées, ina­dap­tées à cer­tains pro­fils, ou sus­ci­tant peu de répon­ses. Au final, sur 999 répon­ses à l’enquête, 685 se sont avé­rées com­plè­tes. Ce sont donc les don­nées rela­ti­ves à plus de 300 répon­dants qui n’ont pu être exploi­tées puis­que nous
ne connais­sons pas la raison pour laquelle ces per­son­nes n’ont pas pu ou sou­haité ter­mi­ner le ques­tion­naire : manque de temps ou de volonté de répon­dre à des ques­tions, incom­pré­hen­sion de cer­tai­nes d’entre elles, ina­dé­qua­tion avec leur par­cours, bugs tech­ni­ques ?

Les 685 répon­ses exploi­ta­bles repré­sen­tent fort heu­reu­se­ment un panel non négli­gea­ble de l’ensem­ble des pro­fes­sion­nels de l’archi­vis­ti­que en France. A ce titre, son taux de repré­sen­ta­ti­vité de la pro­fes­sion est suf­fi­sam­ment impor­tant pour en tirer des conclu­sions, tout en admet­tant qu’il est néces­saire de pren­dre un cer­tain recul avec ces résul­tats. Bien que ne per­met­tant pas à cette enquête d’être par­fai­te­ment exhaus­tive, elles per­met­tent sans aucun doute de dres­ser un pano­rama du milieu dans lequel évoluent les pro­fes­sion­nels des archi­ves aujourd’hui.

Depuis la concep­tion du ques­tion­naire jusqu’à sa dif­fu­sion, puis son dépouille­ment et la rédac­tion des ana­ly­ses ayant abouti à la réa­li­sa­tion de cette syn­thèse, les asso­cia­tions et la Cofem ont tra­vaillé en étroite col­la­bo­ra­tion.

La syn­thèse qui suit est divi­sée en autant de cha­pi­tres que l’enquête. Chaque asso­cia­tion s’est char­gée du dépouille­ment d’une ou plu­sieurs par­ties, du croi­se­ment des don­nées avec celles récol­tées lors des enquê­tes anté­rieu­res, puis de la rédac­tion de l’ana­lyse en vue de la pré­sente syn­thèse géné­rale.

Les mem­bres du groupe de tra­vail ayant concouru à la réa­li­sa­tion de ce projet durant près d’une année et demie n’ont pas tous contri­bué comme auteurs à ce docu­ment. Aussi, que soient cha­leu­reu­se­ment remer­ciés Virginie Barreau, Eliza Botsoglou, Cindy Brocard-Ferrini, Ombeline Galletti, Sibylle Gardelle, Florian Giraud, Camille Guilhot, Laura Husson, Maud Jouve, Aline Marie, Sébastien Menu, Chloé Moser, Chloé Najera, Jessica Ogeron, Anne Redon, François Rimelen, Fabrice Riva-Roveda, Marion Rivière, Anaël Roinard, Romain Simonneau, Océane Valencia et Cécile Villain.

Consultez et télé­char­gez les résul­tats de l’enquête

CC BY-NC 2.0 BE Sclera-be

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