le 8 septembre 2015, à Nimes

Journée d’étude du groupe régional Languedoc-Roussillon

 
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Titre :
Les archi­ves, contrainte ou outil ?
Services publics et ser­vi­ces d’archi­ves : regards croi­sés

Journée ouverte aux non-adhé­rents

Lieu :
Archives dépar­te­men­ta­les du Gard
365, rue du Forez
30000 NIMES

Programme :

9h : Accueil : petit déjeu­ner.
9h30 : Présentation.
10h : Le Service public et ses archi­ves : retours d’expé­rience et débats.
 Tribunal d’ins­tance de Nîmes – Sonia SAINGRAIN, direc­trice de Greffe.
 Maison d’arrêt de Nîmes - Delphine TERLECKI, atta­chée d’admi­nis­tra­tion en charge des archi­ves.
 Conseil Général du Gard

  • Aide sociale à l’Enfance – Jacqueline SBARRA, documentaliste
  • UTASI Camargue Vidourle - Béatrice DEBRUS-SCHALKWIJK, responsable fonctionnel.

  Service dépar­te­men­tal d’incen­die et de secours du Gard – Margit LORBLANCHET, direc­trice admi­nis­tra­tive.
  Préfecture du Gard – Patrick BELLET, res­pon­sa­ble du bureau des élections, de l’admi­nis­tra­tion géné­rale et du tou­risme ; délé­gué du Défenseur des Droits.
  Direction des ser­vi­ces dépar­te­men­taux de l’Education natio­nale (DSDEN).

11h45  : Synthèse

12h  : Pause-déjeu­ner


14h  : L’archi­viste dans les ser­vi­ces publics : ami ou ennemi ?
Rappel des gran­des mis­sions des ser­vi­ces d’archi­ves publics.
La col­lecte des archi­ves publi­ques : défi­ni­tion, enjeux.

14h30  : Retours d’expé­rience de pro­fes­sion­nels des archi­ves.
  Les archi­ves com­mu­na­les, petit détour en région PACA– Mélissa SCANDOLERA, res­pon­sa­ble des archi­ves contem­po­rai­nes aux Archives muni­ci­pa­les de Toulon (archi­ves électroniques).
  Les archi­ves du dépar­te­ment du Gard – Nadine AUDIBERT, res­pon­sa­ble des archi­ves com­mu­na­les ; Caroline JABLONSKI, res­pon­sa­ble de la col­lecte des archi­ves publi­ques ; Edith MATHIS et Nicolas MARTINON, char­gés de l’infor­ma­ti­sa­tion des ins­tru­ments de recher­che.
 Les archi­ves de la jus­tice – Alain LAURENS, direc­teur adjoint des Archives dépar­te­men­ta­les de la Lozère ; Valérie MARILLIER, res­pon­sa­ble des archi­ves de la jus­tice, de la police, de l’armée, des orga­nis­mes ban­cai­res et ordres pro­fes­sion­nels aux Archives dépar­te­men­ta­les des Pyrénées orien­ta­les.
16h  : Synthèse et conclu­sions.
16h30 : Visite du bâti­ment des Archives dépar­te­men­ta­les du Gard.

Inscriptions :
Réponse sou­hai­tée avant le lundi 17 août, à faire par­ve­nir aux adres­ses emails sui­van­tes :
caro­line.jablons­ki@­gard.fr
nico­las.mar­ti­non@­gard.fr
pau­line.roux@­ce­ven­nes-parc­na­tio­nal.fr

Journée d’échanges du 8 sep­tem­bre 2015
Les archi­ves, contrainte ou outil ?
Services publics et ser­vi­ces d’archi­ves : regards croi­sés
C’est aux Archives dépar­te­men­ta­les du Gard à Nîmes que le groupe régio­nal du Languedoc Roussillon orga­ni­sera sa pre­mière jour­née d’échanges archi­vis­ti­que en sep­tem­bre pro­chain. Le pre­mier objec­tif de cette jour­née sera de ras­sem­bler les mem­bres du groupe régio­nal afin de faire connais­sance et de ren­for­cer les liens entre mem­bres.
Inauguré en avril 2014, le bâti­ment des AD30 accueillera en outre pour la pre­mière fois deux pro­fils de par­ti­ci­pants : des archi­vis­tes bien sûr, mais aussi des agents issus de diver­ses admi­nis­tra­tions (ser­vi­ces ter­ri­to­riaux, établissements publics, tri­bu­naux et autres ser­vi­ces de l’Etat). C’est en effet sur le thème de la col­lecte, et plus par­ti­cu­liè­re­ment du rap­port aux archi­ves et aux archi­vis­tes dans les admi­nis­tra­tions, que le groupe a choisi d’orga­ni­ser les pre­miers échanges régio­naux.
L’occa­sion de pro­vo­quer une dis­cus­sion trop rare entre les pro­duc­teurs d’archi­ves et les pro­fes­sion­nels des archi­ves, deux réa­li­tés et uni­vers dis­tincts et inter­dé­pen­dants.
Basée vous l’aurez com­pris sur l’échange et les retours d’expé­rience, il s’agira durant cette jour­née de rendre plus de visi­bi­lité à la fonc­tion archi­ves dans les ser­vi­ces publics, com­po­sante indis­pen­sa­ble à leur bon fonc­tion­ne­ment.
Les repré­sen­tants des ser­vi­ces pro­duc­teurs pour­ront expri­mer leurs pra­ti­ques, les dif­fi­cultés qu’ils ren­contrent, les confron­ter aux situa­tions vécues par les autres admi­nis­tra­tions, et pour­quoi pas trou­ver des solu­tions ! Face à eux, des pro­fes­sion­nels des archi­ves réa­gi­ront et expo­se­ront leurs points de vue et leurs usages sur la base des grands prin­ci­pes archi­vis­ti­ques bien sûr, mais aussi des réa­li­tés ren­contrées sur le ter­rain.
C’est donc bien le rôle de l’archi­viste auprès des ser­vi­ces pro­duc­teurs qui sera ques­tionné, sa fonc­tion de conseil, de sou­tien, mais aussi de repré­sen­tant des obli­ga­tions régle­men­tai­res qu’il incarne.
Actuellement en période de réor­ga­ni­sa­tion interne, les Archives dépar­te­men­ta­les du Gard ont mis en place depuis plu­sieurs mois une fonc­tion « Collecte » des archi­ves publi­ques. L’affir­ma­tion de cette mis­sion visi­ble depuis plu­sieurs années dans les ser­vi­ces publics d’archi­ves est la consé­quence de plu­sieurs phé­no­mè­nes qui relè­vent du fonc­tion­ne­ment même des admi­nis­tra­tions : la crois­sance expo­nen­tielle de la pro­duc­tion d’archi­ves, la déma­té­ria­li­sa­tion des pro­cé­du­res, et l’ins­ta­bi­lité des mis­sions et des attri­bu­tions dévo­lues aux ser­vi­ces publics qui évoluent au gré des réfor­mes du monde poli­ti­que.
L’archi­viste doit également tou­jours garder à l’esprit ce pour­quoi sont col­lec­tées les archi­ves : la conser­va­tion de la mémoire des ser­vi­ces et sa com­mu­ni­ca­tion au public (ainsi qu’aux admi­nis­tra­tions pro­duc­tri­ces !). C’est dans ce sens que sont orien­tés les échanges avec les admi­nis­tra­tions, les­quels doi­vent notam­ment inté­grer les spé­ci­fi­ci­tés tech­ni­ques du ser­vice d’archi­ves liées par exem­ple à la publi­ca­tion des ins­tru­ments de recher­che.
Des exi­gen­ces mal connues voir igno­rées des ser­vi­ces ver­sants, eux-mêmes soumis à leurs pro­pres contrain­tes et for­cées de se dépa­touiller aux milieux de dos­siers qui les encom­brent et pour la ges­tion des­quels il n’y a pas de mode d’emploi et rare­ment d’employé. C’est donc bien d’un échanges de com­pé­ten­ces qu’il s’agit : l’Administration a besoin de l’exper­tise de l’Archiviste pour ne pas ne noyer sous la « pape­rasse », l’Archiviste a besoin de l’exper­tise de l’Administration pour évaluer la valeur his­to­ri­que des dos­siers.
Le dia­lo­gue est sans doute encore plus néces­saire lorsqu’il s’agit d’archi­ves numé­ri­ques et électroniques. L’absence de sup­port maté­riel est un fac­teur de risque, les archi­ves étant alors d’avan­tage sus­cep­ti­bles d’échapper au regard aiguisé de l’archi­viste. Un nouvel inter­lo­cu­teur entre alors en scène : le Service infor­ma­ti­que.
C’est autour de ces dif­fé­ren­tes réa­li­tés que s’arti­cu­lera donc la jour­née gar­doise, laquelle nous l’espé­rons per­met­tra de créer ou d’enri­chir les rela­tions entre les dif­fé­rents ser­vi­ces, autour des archi­ves certes mais aussi plus lar­ge­ment autour de notre mis­sion com­mune : le ser­vice public.

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