le 4 juillet 2023, à Paris (COMPLETE)

Journée d’étude AAF-École nationale des Chartes « L’intelligence artificielle dans la gestion des données »

L’AAF s’associe avec l’École nationale des Chartes pour une journée d’étude sur le thème de l’intelligence artificielle (IA) le mardi 4 juillet !

 
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#IAEN­CAAF23
LA JOURNEE EST COMPLETE

Informations pratiques

Date : le mardi 4 juillet 2023
Horaires : 08h45-17h30
Lieu : École natio­nale des Chartes, salle de l’Isle, 65 rue Richelieu 75002 PARIS
Accès :

  • Bus : lignes 20, 21, 27, 39, 48, 81, 95
  • Métro : Pyramides (lignes 7 et 14), Bourse (ligne 3), Richelieu-Drouot (lignes 8 et 9)

Programme

08h45-09h15 : petit déjeu­ner d’accueil offert par l’AAF

09h15 – 09h30 : intro­duc­tion par Eve JULLIEN, vice-pré­si­dente au Comité Formation, Emploi et Métiers de l’AAF (COFEM)

09h30-10h : Selma Bensidhoum, Kutay Sefil,
Archives et intel­li­gence arti­fi­cielle : un état des lieux
Cette inter­ven­tion a pour objec­tif de pré­sen­ter les prin­ci­paux enjeux rela­tifs à l’uti­li­sa­tion de l’intel­li­gence arti­fi­cielle dans le domaine des archi­ves. Nous avons choisi de nous baser sur les prin­ci­paux piliers du métier d’archi­viste et d’explo­rer les pos­si­bi­li­tés offer­tes par cette nou­velle tech­no­lo­gie dans chacun de ces domai­nes : la ges­tion (col­lecte, tri, indexa­tion), l’acces­si­bi­lité, la com­mu­ni­ca­tion et la pro­tec­tion des docu­ments d’archive, ainsi que leurs exploi­ta­tions dans le cadre de pro­jets de recher­che concrets.

Selma Bensidhoum, diplô­mée d’un Master de l’École d’Histoire de la Sorbonne et étudiante en Master 1 Technologies numé­ri­ques appli­quées à l’his­toire à l’École natio­nale des char­tes.
Kutay Sefil, diplômé en licence d’his­toire et étudiant en Master 1 Technologies numé­ri­ques appli­quées à l’his­toire à l’École natio­nale des char­tes.

10h-10h45 : Pr. Dr. Basma MAKHLOUF SHABOU,
Projet InterPARES Trust AI : diver­ses ini­tia­ti­ves. Le cas de l’étude sur le déve­lop­pe­ment d’un modèle de matu­rité pour l’évaluation archi­vis­ti­que à l’ère de l’IA (MAAP_IA)
Dans l’objec­tif d’échanger sur les chan­ge­ments majeurs sus­cep­ti­bles de varier gran­de­ment nos pra­ti­ques archi­vis­ti­ques, cette inter­ven­tion pro­pose un débat struc­turé en deux par­ties. Dans un pre­mier temps, le projet InterPARES Trust AI (2021-2026) et l’essen­tiel de ses diver­ses ini­tia­ti­ves inno­van­tes seront pré­sen­tés. Dans un deuxième temps, nous nous foca­li­se­rons sur une ini­tia­tive en par­ti­cu­lier qui s’inté­resse au déve­lop­pe­ment d’un modèle de matu­rité pour l’évaluation archi­vis­ti­que (Maturity Assessment for Appraisal Practices in the AI Age (MAAP_AI, 2023-2025) au sein des ins­ti­tu­tions. Ce modèle per­met­tra à ces der­niè­res de pré­ci­ser leur niveau de pré­pa­ra­tion quant à l’inté­gra­tion d’outils et de tech­no­lo­gies IA. Ce projet s’inté­resse aux diver­ses dimen­sions stra­té­gi­ques, juri­di­ques, socio-pro­fes­sion­nel­les, tech­no­lo­gi­ques, éthiques et écologiques de l’IA une fois appli­quées aux pro­ces­sus et dis­po­si­tifs de l’évaluation archi­vis­ti­que.

Prof. Dr. Basma MAKHLOUF SHABOU, Haute école de ges­tion de Genève, HESSO, est pro­fes­seure, res­pon­sa­ble de la filière Master en scien­ces de l’infor­ma­tion à la Haute école de ges­tion de Genève ou elle super­vise et réa­lise les ensei­gne­ments et la recher­che en archi­vis­ti­que. Elle dirige notam­ment le labo­ra­toire ArchiLab au sein de la même école. Elle détient une Maîtrise en études socia­les (1997, Tunis), un troi­sième cycle en ges­tion des docu­ments admi­nis­tra­tifs et des archi­ves publi­ques (2000, Tunis), et enfin un Ph.D. en Sciences de l’infor­ma­tion (EBSI 2011, http://hdl.handle.net/1866/4955). Ses tra­vaux por­tent sur les don­nées de la recher­che, la gou­ver­nance infor­ma­tion­nelle et ses outils, l’évaluation et appro­ches et notam­ment l’auto­ma­ti­sa­tion et la smar­ti­fi­ca­tion du trai­te­ment des don­nées.
Ses enga­ge­ments se situent au niveau du PIAF et du Conseil inter­na­tio­nal des archi­ves ou elle dirige le pro­gramme pour l’Afrique (sec­tion fran­co­phone) et elle est également impli­quée dans divers pro­jets et recher­che d’enver­gure natio­nale et inter­na­tio­nale (InterPARES Trust AI, OLOS, DLCM, etc.).

10h45-11h : PAUSE

11h-11h45 : inter­ven­tion de Félicien VALLET chef du ser­vice intel­li­gence arti­fi­cielle de la CNIL
IA et pro­tec­tion des don­nées – anti­ci­per et répon­dre aux enjeux
Cette inter­ven­tion vise à expo­ser les enjeux de l’IA pour la pro­tec­tion des don­nées ainsi que les actions de la CNIL en cours et à venir.

Félicien Vallet est chef du ser­vice IA à la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL). Il est en charge de la coor­di­na­tion des actions liées à l’Intelligence Artificielle de manière trans­ver­sale au sein de l’ins­ti­tu­tion. Félicien Vallet est un col­la­bo­ra­teur régu­lier du LINC, le Laboratoire d’inno­va­tion numé­ri­que de la CNIL. Avant de rejoin­dre la CNIL, il était cher­cheur à l’Institut natio­nal de l’audio­vi­suel (INA) et s’inté­res­sait par­ti­cu­liè­re­ment aux ques­tions rela­ti­ves à l’ana­lyse de contenu mul­ti­mé­dia et au trai­te­ment du signal vocal. Il est titu­laire d’un diplôme d’ingé­nieur et d’un doc­to­rat en infor­ma­ti­que de Télécom Paris (obte­nus res­pec­ti­ve­ment en 2007 et 2011).

11h45-12h30 : Loic MAISONNASSE,
IA : Comprendre et saisir les oppor­tu­ni­tés pour la ges­tion des don­nées
L’intel­li­gence arti­fi­cielle (IA) est omni­pré­sente de nos jours, appor­tant des trans­for­ma­tions dans tous les domai­nes et ouvrant cons­tam­ment de nou­vel­les pers­pec­ti­ves. Mais qu’est-ce que l’IA réel­le­ment ? Ce webi­nar vous per­met­tra de mieux com­pren­dre les dif­fé­rents méca­nis­mes d’appren­tis­sage sur les­quels repose l’IA et d’appré­hen­der ses domai­nes d’appli­ca­tion. À tra­vers de nom­breux exem­ples concrets, cette pré­sen­ta­tion vise à faire pren­dre cons­cience des capa­ci­tés de cette tech­no­lo­gie et à sus­ci­ter la réflexion sur les oppor­tu­ni­tés qu’elle offre.

Loic MAISONNASSE est un expert en infor­ma­ti­que et intel­li­gence arti­fi­cielle. Titulaire d’un doc­to­rat en infor­ma­ti­que et fort d’une expé­rience de plus de 15 ans dans le déve­lop­pe­ment de logi­ciels, il dirige actuel­le­ment le centre de com­pé­tence 2Di (Data Driven Intelligence) chez ATOS Montpellier et oriente l’offre IA de la bran­che ser­vice d’Atos. Dans le cadre de ses fonc­tions, il super­vise notam­ment le déve­lop­pe­ment de pro­jets inno­vants qui exploi­tent des modè­les et des appro­ches d’intel­li­gence arti­fi­cielle, avec une atten­tion par­ti­cu­lière portée sur les domai­nes de la santé et de l’envi­ron­ne­ment.

12h30-13h45 : repas libre

14h-14h45 : Bénédicte GRAILLES et Touria AÏT EL MEKKI,
De la boîte noire à la boîte à sur­prise, le pro­gramme Pêle-mél et les mes­sa­ge­ries électroniques

Le pro­gramme Pêle-mél, piloté par l’Université d’Angers en col­la­bo­ra­tion avec la mis­sion des archi­ves du minis­tère de la Santé et l’École des char­tes, a abordé la ques­tion des boîtes aux let­tres électroniques dans une pers­pec­tive inter­dis­ci­pli­naire, asso­ciant des com­pé­ten­ces en intel­li­gence arti­fi­cielle et en archi­vis­ti­que pour tester des stra­té­gies d’explo­ra­tion de corpus de cour­riers électroniques afin d’en favo­ri­ser l’évaluation et l’exploi­ta­tion. Il s’agit d’aider l’archi­viste à inter­pré­ter et à contex­tua­li­ser une ou des boîtes aux let­tres via l’extrac­tion d’enti­tés nom­mées, de termes, la clas­si­fi­ca­tion de termes et de mes­sa­ges, en mobi­li­sant un cer­tain nombre d’outils et de tech­ni­ques de trai­te­ment du lan­gage natu­rel. La méthode est basée sur l’appren­tis­sage auto­ma­ti­que super­visé et uti­lise des modè­les de réseaux neu­ro­naux. Le pro­gramme a déve­loppé deux pro­to­ty­pes, l’un pour clas­si­fier, l’autre pour inter­ro­ger les méta­don­nées et explo­rer le contenu. Bien que l’expé­ri­men­ta­tion concerne un domaine spé­ci­fi­que - le minis­tère de la santé - les résul­tats sont géné­ra­li­sa­bles à d’autres envi­ron­ne­ments. Ce pro­gramme a béné­fi­cié du sou­tien du minis­tère de la Culture, dans le cadre de l’appel à pro­jets Services numé­ri­ques inno­vants.

Bénédicte GRAILLES est maî­tresse de confé­ren­ces en archi­vis­ti­que à l’uni­ver­sité d’Angers, res­pon­sa­ble du master Archives, et membre du labo­ra­toire Temps, mondes, socié­tés Temos (CNRS 9016). Elle s’inté­resse à l’archi­vis­ti­que sociale.

Touria AÏT EL MEKKI est maî­tresse de confé­ren­ces en infor­ma­ti­que à l’uni­ver­sité d’Angers et membre du labo­ra­toire d’étude et de recher­che en infor­ma­ti­que d’Angers Leria. Elle est spé­cia­liste de trai­te­ment auto­ma­ti­que de la langue natu­relle.

14h45-15h30 : Jean-François MOUFFLET,
L’intel­li­gence arti­fi­cielle au ser­vice de la des­crip­tion et de la dif­fu­sion des archi­ves. Retour sur des pro­jets conduits dans le réseau des ser­vi­ces d’archi­ves publics.

C’est à partir de 2015 que l’intel­li­gence arti­fi­cielle a com­mencé à être véri­ta­ble­ment uti­li­sée pour trai­ter des fonds d’archi­ves. Notamment, deux tech­no­lo­gies, la reconnais­sance des écritures manus­cri­tes (ou HTR) et la reconnais­sance d’enti­tés nom­mées (NER), contri­buent à renou­ve­ler pro­fon­dé­ment le trai­te­ment des archi­ves, mais aussi leurs moda­li­tés de consul­ta­tion et d’usage. Différents pro­jets conduits dans les ser­vi­ces per­met­tent de mettre en évidence des fina­li­tés variées, qui pro­fi­tent aussi bien aux usa­gers des archi­ves qu’aux archi­vis­tes eux-mêmes. Si les cher­cheurs se réjouis­sent des moteurs de recher­che qui les aident à retrou­ver ins­tan­ta­né­ment, dans le texte même de la source, les termes qui les inté­res­sent, les archi­vis­tes peu­vent quant à eux enri­chir les des­crip­tions archi­vis­ti­ques, en réu­ti­li­sant du texte trans­crit dans leurs inven­tai­res, ou en indexant avec une plus grande faci­lité des enti­tés qu’ils pour­ront ensuite lier à des réfé­ren­tiels. L’intel­li­gence arti­fi­cielle permet ainsi à la fois de remet­tre les archi­ves au cœur même de la recher­che his­to­ri­que et de mieux séman­ti­ser leurs don­nées d’iden­ti­fi­ca­tion.

Jean-François MOUFFLET est conser­va­teur du patri­moine et res­pon­sa­ble de fonds aux Archives natio­na­les (dépar­te­ment du Moyen Âge et de l’Ancien Régime). Il s’impli­que également depuis plu­sieurs années dans des pro­jets de reconnais­sance des écritures manus­cri­tes (HTR), dont actuel­le­ment le projet SIMARA, appli­ca­tion qui vise à conver­tir par intel­li­gence arti­fi­cielle les inven­tai­res manus­crits anciens.
Il a aupa­ra­vant été réfé­rent pour les Archives de France en matière de numé­ri­sa­tion, d’infor­ma­ti­sa­tion et d’archi­vage électronique, puis res­pon­sa­ble de la for­ma­tion ini­tiale des conser­va­teurs du patri­moine.

15h30 – 15h45 : pause

15h45-16h30 : Éléonore Alquier,
L’intel­li­gence arti­fi­cielle, enjeux et oppor­tu­nité pour le patri­moine audio­vi­suel : retour d’expé­rience de l’Institut natio­nal de l’audio­vi­suel (INA)

Cette inter­ven­tion abor­dera la manière dont l’Ina s’appro­prie pro­gres­si­ve­ment les tech­no­lo­gies d’intel­li­gence arti­fi­cielle au fur et à mesure de leur arri­vée à matu­rité, pour les inté­grer dans dif­fé­ren­tes étapes de la chaîne de trai­te­ment archi­vis­ti­que :

  • en production documentaire, en soutien à la réalisation de tâches fastidieuses voire impossible à effectuer humainement ;
  • en aval du traitement, pour créer des clés d’analyse sur des corpus constitués à la demande ;
  • ou encore pour générer des indicateurs analytiques du discours médiatique.
    Cette présentation s’interrogera sur les enjeux d’organisation, d’évolution des compétences et d’accompagnement au changement soulevées par le recours à ces technologies.

Éléonore Alquier est diplô­mée de l’École Nationale des Chartes (2005-2009) et de l’Institut National du Patrimoine (2009-2010). Elle a com­mencé sa car­rière en 2010 aux Archives natio­na­les, où elle a accom­pa­gné le déploie­ment du nou­veau Système d’infor­ma­tion archi­vis­ti­que et a coor­donné le démé­na­ge­ment des fonds sur 3 sites.
Après avoir dirigé pen­dant 2 ans la mis­sion des archi­ves de France auprès des minis­tè­res sociaux, et conduit l’infor­ma­ti­sa­tion de leur archi­vage, elle a rejoint l’INA en 2015, comme res­pon­sa­ble fonc­tion­nelle de la refonte du sys­tème d’infor­ma­tion de ges­tion des col­lec­tions, œuvrant également à la défi­ni­tion de la stra­té­gie de déve­lop­pe­ment et de col­lecte des fonds, tant audio­vi­suels que écrits et web. Elle est aujourd’hui direc­trice adjointe de la direc­tion Data & Technologies.

16h30-17h30 : table-ronde "Formations et intel­li­gence arti­fi­cielle" avec Francesco SIRI, Emmanuelle BERMES et Éve JULLIEN (vice-pré­si­dente au comité for­ma­tions, emplois, métiers de l’AAF)

Francesco SIRI est doc­teur en his­toire de la phi­lo­so­phie et his­toire des idées (2011) de l’Université de Rome « La Sapienza », et ingé­nieur de recher­ches à l’École natio­nale des char­tes où il est res­pon­sa­ble de la for­ma­tion conti­nue depuis 2019.

Emmanuelle BERMES est res­pon­sa­ble péda­go­gi­que du master « Technologies numé­ri­ques appli­quées à l’his­toire » à l’École natio­nale des Chartes. Archiviste paléo­gra­phe (pro­mo­tion 2001) et conser­va­trice géné­rale des biblio­thè­ques, Emmanuelle Bermès a consa­cré l’ensem­ble de sa car­rière au déve­lop­pe­ment des tech­no­lo­gies numé­ri­ques au ser­vice du patri­moine (Bibliothèque natio­nale de France et Centre Pompidou). Elle a ainsi été impli­quée dans les pro­jets de numé­ri­sa­tion et de déve­lop­pe­ment de la biblio­thè­que numé­ri­que Gallica, de pré­ser­va­tion à long terme du numé­ri­que, de déploie­ment du web séman­ti­que (data.bnf.fr et Centre Pompidou vir­tuel) ou encore de créa­tion de ser­vi­ces pour la recher­che sur les col­lec­tions numé­ri­ques (BnF DataLab). Active au niveau inter­na­tio­nal, elle s’inves­tit aujourd’hui pour favo­ri­ser l’essor de l’intel­li­gence arti­fi­cielle dans les ins­ti­tu­tions cultu­rel­les avec la com­mu­nauté AI4LAM (Artificial Intelligence for Libraries, Archives and Museums) et pour déve­lop­per des usages de recher­che autour des archi­ves de l’inter­net (projet ResPaDon sou­tenu par Collex-Persée). Elle est l’autrice d’une thèse de doc­to­rat, sou­te­nue à l’École des char­tes en 2020, sur Le numé­ri­que en biblio­thè­que : nais­sance d’un patri­moine, et de plu­sieurs livres sur les tech­no­lo­gies numé­ri­ques des biblio­thè­ques.

Eve JULLIEN est archi­viste, membre du conseil d’admi­nis­tra­tion de l’AAF où elle occupe le poste de Vice-pré­si­dente au Comité Formations, emplois et métiers (COFEM). Gestionnaire de l’infor­ma­tion depuis 2003, elle est cofon­da­trice et gérante asso­ciée de Dat@rchiv depuis juin 2020.
Avant de créer la société Dat@rchiv, Eve était autoen­tre­pre­neure depuis 2015 (Eve Jullien Archives). Durant onze ans, elle a été archi­viste iti­né­rante dans les col­lec­ti­vi­tés ter­ri­to­ria­les notam­ment en Maine-et-Loire (49) et à la Communauté de com­mu­nes du Pays Voironnais (38) où elle s’occu­pait également de l’archi­vage numé­ri­que. Elle a également occupé les fonc­tions de chef de projet archi­ves sur le logi­ciel Ligéo d’Empreinte Digitale. Elle est également for­ma­trice notam­ment sur l’archi­vage numé­ri­que pour le Centre de for­ma­tion AFF (Archivistes Français Formation). En juillet 2020, elle ajoute une nou­velle corde à son arc grâce à sa for­ma­tion en tant que délé­gué à la pro­tec­tion des don­nées per­son­nel­les.

17h30-17h45 : conclu­sion par Edouard Vasseur

Edouard Vasseur est pro­fes­seur d’Archivistique, diplo­ma­ti­que et his­toire des ins­ti­tu­tions de l’époque contem­po­raine.
Il est licen­cié en his­toire de l’art et en archéo­lo­gie de l’uni­ver­sité de Paris IV-Sorbonne (1997), archi­viste paléo­gra­phe (2001) avec une thèse sur « L’Exposition uni­ver­selle de 1867. Apogée du second Empire et de la géné­ra­tion de 1830 » (prix Auguste-Molinier qui récom­pense la meilleure thèse), diplômé de l’Institut natio­nal du patri­moine (2002), doc­teur en his­toire moderne et contem­po­raine de l’uni­ver­sité de Paris IV-Sorbonne avec une thèse sur « L’expo­si­tion uni­ver­selle de 1867 à Paris : ana­lyse d’un phé­no­mène fran­çais au XIXe siècle », sous la direc­tion du pro­fes­seur Dominique Barjot (2005).
Il a été suc­ces­si­ve­ment chef du ser­vice de la ges­tion des fonds contem­po­rains aux Archives natio­na­les (2002), chef de la Mission des archi­ves au minis­tère de la Culture (2006), adjoint à la cheffe de projet Archivage et maî­trise du cycle de vie de l’infor­ma­tion au minis­tère de la Défense (2012), et res­pon­sa­ble fonc­tion­nel du pro­gramme inter­mi­nis­té­riel d’archi­vage électronique VITAM, au minis­tère des Armées (2015).
Il est vice-pré­si­dent aux éditions et à l’inter­na­tio­nal de l’Association des archi­vis­tes fran­çais (AAF) pour le mandat 2022-2025, tré­so­rier de l’Association des Amis de l’Abbaye de Reigny, et a été secré­taire géné­ral (2005-2017) de l’asso­cia­tion Archivistes sans fron­tiè­res (sec­tion France).
Édouard Vasseur est che­va­lier des Arts et des Lettres (2012).

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